Le projet Gouvernance, Paix et Stabilité - GPS a été conçu afin de répondre aux besoins de la région. En étroite collaboration avec  CFI Media Development, ECES apporte un appui technique aux états membres de la Commission de l'ocean Indien - COI. Afin de contribuer efficacement à la gouvernance, la paix et la stabilité dans les pays de l’ocean Indien, ECES entends mettre en œuvres des activités nous permettant de remplir nos objectifs spécifiques. Pour ce faire, en proposant des méthodes pour affronter des situations de crise, gérer des élections, et en travaillant avec des parlementaires, ce projet apporte des solutions concrètes aux besoins actuels de la région.  Parmi les principales valeurs ajoutées de ce projet figure l’opportunité de créer des liens de collaboration régionaux entre les différents types d’acteurs afin de partager des expériences, des leçons apprises et de constituer une base de données d’expertise régionale et de documentation dans les différentes thématiques concernées. Il s’agit à cet effet d’apporter un appui considérable à la redynamisation des plateformes régionales existantes comme la Plateforme des parlementaires de l’océan Indien (AP-COI) et celle des Femmes en politiques de l’océan Indien (FPOI), toutes les deux initiées par la COI. Le projet encouragera aussi la mise en réseau d’acteurs tels que les Organes de Gestion des Élections (OGE), les commissions en charge de la promotion des droits de l’Homme et de la gouvernance démocratique, les OSC et les médias. Un des aspects clés du programme consiste donc à renforcer les capacités des acteurs des États membres dans les thématiques concernées, grâce à ce partage d’expériences entre pairs et à des formations spécifiques, adaptées à leurs besoins. Un juste équilibre sera établi entre les formations au niveau régional et national. La valeur ajoutée de ce projet étant l’échange entre pairs afin d’apprendre des contextes voisins, la dimension régionale étant au centre des actions.

 

Dans cette optique, nous travaillons sur une approche régionale pour la prévention et la gestion des crises en s’inspirant des standards internationaux et des pratiques existantes dans la région ;

 

Constituant ainsi :

 

  1. Une base de données d’expertise, d’institutions et des acteurs non étatiques actifs dans la prévention de conflits et la consolidation de la paix
  • Identifier les acteurs, les individus et les initiatives jouant un rôle dans la prévention des crises et la médiation, prise de contact avec les centres de recherche, universités, etc et constituer une base de données de médiateurs potentiels, d’expertise, d’initiative et de documents ressources.
  • Organiser deux conférences régionales multi-acteurs sur la thématique de la paix et la prévention des crises pour le partage d’expériences et l’élaboration d’un plan d’action régional pour la prévention et la gestion des crises
  1. Un Conseil des Sages pour les actions de diplomatie préventive et d’une « diplomatie officielle » (Track I diplomacy).
  • Organier un atelier d’échanges et de renforcement des capacités en leadership, prévention des crises et médiation pour les acteurs impliqués dans la prévention et la médiation des crises et appui à la mobilisation du Conseil des Sages
  • Renforcer les capacités sur la médiation et la résolution des alternatives des acteurs en prévention des conflits de l’océan Indien et l’élaboration d’une chartre d’engagement.
     
  1. Un mécanisme d’alerte précoce.
  • Mettre l’accent sur la prévention des crises et le renforcement des capacités en médiation et gestion de crise (LEAD, soutenir la dynamique d’une « diplomatie parallèle » (Track II diplomacy), en journalisme sensible au conflit et en sensibilisation et dialogue.
  • Collaboration avec des centres de recherches et des universités travaillant sur ces thématiques.
  • Renforcer le rôle de la COI dans son soutien aux processus électoraux à travers des missions électorales de dialogue et d’écoute ;
  • Appuyer les OSC dans le cadre d’activités d’observation et de sensibilisation électorales ;
  • Appuyer la professionnalisation des médias dans la couverture électorale et mener une réflexion sur l’impact des Fake news;
  • Appuyer les organes de gestion des élections : création d’un réseau de partage d’expériences et de bonnes pratiques, base de donnée d’expertise électorale dans la région, plateforme/bibliothèque virtuelle ;
  • Mener des études comparatives.