Le Centre Européen d’Appui Électoral - ECES - ECES est une fondation indépendante, non partisane, et à but non lucratif, créée en septembre 2010, dont le siège se trouve à Bruxelles, en Belgique, et dont le mandat est international. ECES a mis en œuvre des activités dans plus de 50 pays différents, notamment -mais non seulement en Afrique et au Moyen Orient, principalement grâce au financement de l'UE et des États Membres.

ECES promeut le développement démocratique durable à travers la fourniture de service de conseil, d'appui opérationnel et de gestion de projet et paniers communs dans le domaine de l'assistance électorale et démocratique.

ECES est certifié TRACE et ISO 9001 pour son adhérence à la transparence financière et aux systèmes de gestion de qualité. ECES a élaboré et protégé sa stratégie intitulée "Une réponse européenne au soutien du cycle électoral - EURECS", qui est mise en œuvre via des méthodologies et des outils spécifiques également protégés par des droits d'auteur EURECS est un mécanisme de prestation novateur et alternatif pour mettre en œuvre des activités d'assistance électorale et démocratique qui sont principalement conformes aux valeurs européennes et aux politiques de l'UE visant à faciliter la coopération en matière électorale entre l'UE, les États membres de l'UE et les pays partenaires.

ECES, en collaboration avec le Collège d'Europe, Interpeace, Médiateur, la Fondation Hirondelle et l'Institut de recherche et d'éducation à la négociation, met en œuvre le projet ERMES, Réponse Européenne pour le Soutien à la Médiation. ECES fournit l'expertise clé et les locaux pour le projet, qui est un outil stratégique pour le rôle de l'UE dans la médiation et le dialogue.

Dans ce contexte, ECES est également membre du réseau du Bureau européen de liaison pour la consolidation de la paixla plus grande et la plus importante plateforme européenne de la société civile regroupant 40 organisations indépendantes et groupes de réflexion de 16 pays européens engagés dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits.

ECES est avec le PNUD, IDEA et l’OSCE l’un des quatre partenaires de l’Union européenne en matière d’assistance électorale tout en développant également, par ailleurs, des projets de soutien à la démocratisation variés.

 

Une des particularités de ce projet sur la gouvernance, la paix et la stabilité est la pluralité des domaines d’intervention et la diversité des bénéficiaires et partenaires impliqués dans l’exécution. De plus et en vue des sujets et des interlocuteurs, le projet se caractérise par un fort composant politico-institutionnel.

 

Étant donné que le projet Gouvernace, Paix et Stabilité- GPS se veut etre une réponse aux besoins de chaque État membre dans les domaines d’intervention du projet tout en assurant une approche régionale, il est également important d’assurer une certaine flexibilité dans la mise en œuvre du projet afin de pouvoir adapter au fur et à mesure les activités en fonction des besoins des acteurs impliqués dans le projet. Cette particularité a été prise en compte lors des approches du projet. Des échanges réguliers et un suivi rapproché auprès des parties prenantes sont ainsi essentiels.

 

La coordination avec d’autres acteurs qui accompagnent la Commission de l'océan Indien - COI dans les mêmes domaines d’intervention est un autre principe qui guide le projet. Il est pour cela important d’assurer un partage d’informations et de coordination avec d’autres acteurs actifs apportant un appui dans les mêmes domaines a savoir aux niveaux international, régional comme national. Au niveau régional, une coordination des actions est à assurer avec le Système des Nations Unies (SNU), l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et autres coopérations multilatérales et au niveau national avec des acteurs comme l’Union européenne et ses États membres, l’OIF, etc.

 

Plus spécifiquement, la COI a rappelé l’importance de la complémentarité de ce programme avec l’appui donné par les Nations unies. En effet, un protocole entre la COI et le Département des affaires politiques des Nations unies (UNDPA) dans le domaine de la gouvernance, paix et stabilité a été signé le 15 juin 2018 pour permettre de renforcer le dialogue politique et la coopération entre le Secrétariat général de la COI et celui des Nations unies dans les domaines de la stabilité́ politique, de la sécurité́ maritime ou encore de la prévention de l’extrémisme violent. Il s’agit de prendre en compte les actions proposées à travers ce protocole et d’assurer leur complémentarité et leur cohérence. Ce protocole pose les conditions de la mise en place d’une cellule régionale de l’UNDPA dans le cadre de la coopération en termes de stabilité et de sécurité. Un premier atelier a été organisé par la COI/ONU en 2017 sur le thème « Les principaux défis à la paix et à la sécurité en Indianocéanie ». D’autres initiatives allant dans le sens de partager les expériences entre les différentes entités régionales en matière de médiation et de prévention sont prévues dans le cadre de ce partenariat.

 

Le projet GPS prêtera également une attention particulière aux démarches de la COI qui consistent actuellement au renforcement de sa collaboration avec l’Union Africaine (UA) à travers une mise en œuvre effective de son statut d’observateur auprès de cette organisation continentale. Le dernier Conseil des ministres, tenu à Paris a demandé à la présidence de la COI de poursuivre les démarches en vue de cette accréditation auprès de l’UA.

 

Le projet s’assura également de la complémentarité et des synergies avec les initiatives menées par les autres entités régionales comme la SADC, la COMESA ou dans une moindre mesure par l'Association des États riverains de l'océan Indien (IORA) 

 

Au niveau national, il y a également le besoin d’assurer la coordination des actions proposées, tout comme la communication et la sensibilisation. L’appropriation du projet et de ses actions par la COI, les États membres et les bénéficiaires finaux, tant au niveau technique que financier, est une des bases pour assurer sa pérennité.